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Documentaires radiophoniques

La Série Documentaire - France Culture

Série Le Grand Paris

Quatre documentaires de 53 mn

 

 

Le Grand Paris (1/4)

Histoire d'une expansion urbaine

Au fil des siècles, Paris s’est agrandit, passant de la cité gallo-romaine de Lutèce à la ville du pouvoir royal avec Philippe Auguste.

Au XIXe siècle, Paris, capitale du Second Empire se métamorphose grâce aux travaux du baron Haussmann.

A chaque époque, on cherche à construire un Grand Paris, les frontières de la ville s’élargissent.

Le pouvoir vise à contenir une urbanisation trop anarchique, tente de planifier l’expansion et de contrôler une population souvent perçue comme une menace.

Ce libre survol historique tente de saisir l’expansion de Paris à des moments charnières de son histoire.

Une exploration non exhaustive dans le temps et dans l’espace pour comprendre les logiques à l’œuvre de la construction de la ville.

 

 

 

Le Grand Paris (2/4)

Une métropole en crise

Depuis 30 ans, la métropole croit sans discontinuer, des terres agricoles sont englouties à sa périphérie, l’urbanisation s’accélère le long des infrastructures de transports. Ces nouvelles zones résidentielles ont complètement transformé le paysage du Grand Paris.

L’agglomération parisienne compte désormais plus de 10 millions d’habitants. L’activité économique du Grand Paris représente aujourd’hui près du tiers du PIB français. Mais, malgré sa prospérité économique, la métropole parisienne traverse une profonde crise. Crise de la gouvernance, crise des transports, du logement, de l’emploi. 

Tout le monde s’accorde sur le fait que la métropole doit se réinventer et les débats font rage sur ce qui doit présider à cette nouvelle étape du développement de la «ville capitale». 

Pour certains, il s’agit avant tout de renforcer l’attractivité de Paris, d’en faire une métropole mondiale pour affronter la compétition internationale. Pour d’autres, c’est la question sociale et environnementale qui doit être au centre de cette réflexion sur l’avenir de Paris.  

Car l’agglomération parisienne est au bord de l’implosion : saturation du trafic automobile, pics de pollution à répétition, augmentation des loyers et crise du logement, approfondissement de la ghettoïsation de nombreuses banlieues.

Le Grand Paris (3/4)

Le Grand Paris Express, métro du futur

Le Grand Paris Express est annoncé comme le métro du XXIe siècle, automatique, connecté, avec 68 nouvelles gares. C’est toute « l’architecture » de l’agglomération parisienne qui sera bouleversée.

RER bondés aux heures de pointe, matériel roulant vétuste, infrastructures à bout de souffle, communes de banlieue non desservies. Pour des millions d’habitants, se mouvoir au quotidien est une épreuve. La mobilité francilienne en crise. Les zones résidentielles sont de plus en plus éloignées des zones d’activité. Les durées de transports s’allongent, un passage par Paris est souvent indispensable pour aller d’une banlieue à une autre. L’usage de la voiture est souvent irremplaçable pour atteindre son but.

Il y a dix ans, pour remédier à la crise, l’Etat décide la construction d’un nouveau métro : le Grand Paris Express. Un chantier titanesque de plus de 35 milliards d’euros. La construction de quatre nouvelles lignes de métro en rocade à l’horizon 2030 est lancée. A terme, 200 kilomètres de réseau seront construits financés par des emprunts à très long terme, du travail pour quinze ans pour les entreprises de travaux publics.

Ce chantier du siècle aiguise les appétits. Pour beaucoup, le tracé du futur réseau est la promesse de juteuses opérations immobilières. Comment se prémunir d’une spéculation immobilière effrénée et limiter la compétition entre communes ? Le risque existe de voir les populations les plus modestes ne plus pouvoir vivre dans les périmètres des nouvelles gares du fait de la hausse du prix du foncier. 

 

 

Le Grand Paris (4/4)

Quel avenir pour les quartiers

populaires ?

Comment les quartiers dits prioritaires ou sensibles, vont-ils pouvoir se faire une place dans le grand projet urbain en construction ?

Comment combattre les fractures sociales et spatiales de la métropole ?

La  lutte contre les inégalités territoriales compte parmi les plus importants défis du Grand Paris. Le développement de l’agglomération a généré au fil des décennies des ghettos urbains où la population vit coupée du reste du territoire.

A cette relégation spatiale se conjugue à un sentiment de stigmatisation. 

Notre voyage débute dans la ville de Grigny, au pied des grands ensembles de la Grand Borne.

Les habitants se mobilisent contre cette relégation et revendiquent un projet de métropole solidaire. 

La critique de Télérama

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Série Terreur d'Etat

Quatre documentaires de 53 mn

Avec les guerres civiles issues du printemps arabe et les dérives autoritaires d’Etats confrontés à une forte contestation sociale ou à des mouvements insurrectionnels, nous assistons à une recrudescence de formes extrêmement violentes de répression.

De nombreux Etats construisent de gigantesques appareils sécuritaires pour mettre en place des stratégies de terreur visant à éliminer toute forme de contestation politique ou sociale. Ils s’attaquent à leurs propres populations, fomentent la peur pour mieux soumettre leurs sociétés. Les disparitions forcées et la pratique de la torture se généralisent.

Cette série documentaire se propose d’explorer certaines formes actuelles de cette terreur d’Etat. Comment un Etat devient-il criminel, une menace pour sa propre population ?

Comment des régimes mettent-ils en place des stratégies de terreur en généralisant les disparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires ? Quels sont les buts inavoués de ces politiques ? Comment s’organise la résistance des sociétés aux prises avec ces « Etats de barbarie » prônant l’élimination des opposants ?

Nous abordons la situation de deux pays très différents mais dont les Etats sont impliqués dans des crimes de masse contre leurs peuples : La Colombie et la Syrie.

Dans ces deux pays, la terreur d’Etat a pris des proportions inédites. Face à cette stratégie délibérée, la résistance de la population s’organise, des femmes et des hommes, victimes de ces appareils d’Etat criminels, prennent la parole. Ils témoignent de l’horreur, se mobilisent pour que ces crimes cessent et ne demeurent pas impunis.

Le dernier volet de cette série est consacré au Centre Primo Levi. A Paris ce centre de soins est spécialisé dans la prise en charge des victimes de tortures.

Série Terreur d'Etat 1/4

Syrie, la grande prison

La machine à tuer des prisons de Bachar el Assad.

En mars 2011, la révolution éclate en Syrie. La population sort dans les rues pour exiger la fin de la dictature. Des dizaines de milliers de manifestants sont raflés dans toutes les villes du pays. Les images tournées par des activistes et mises en ligne sur internet témoignent d’arrestations massives par les forces de sécurité du régime de Bachar el Assad. Que sont devenus ces femmes, ces hommes, ces enfants ? En 2016, après six années de conflit, on estime à plus de 80 000 les syriens victimes de disparitions forcées. Les témoignages se sont accumulés sur les prisons du régime. En janvier 2014, un déserteur de la police militaire du régime rend public plus de 50 000 photographies montrant les corps de prisonniers torturés à mort dans la région de Damas. Des clichés qui prouvent que ces prisons se sont transformées en centres d’extermination des détenus. Grâce aux témoignages de rescapés des prisons syriennes, nous vous proposons un voyage dans cet archipel de la torture.

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Série Terreur d'Etat 2/4

Colombie, l’impunité des crimes paramilitaires

L’alliance macabre de l’armée colombienne avec des escadrons de la mort

Le 26 septembre 2016, le gouvernement colombien et la guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) signaient un accord de paix pour mettre fin à plus d’un demi-siècle de conflit armé. Une guerre longue et particulièrement cruelle pour la population. Si les crimes de la guérilla sont connus, ceux commis par les forces de sécurité alliées à des groupes paramilitaires d’extrême-droite sont bien souvent méconnus. Ils représentent pourtant les deux tiers des violations des droits de l’Homme commis dans le pays. Car, sous prétexte de lutter contre les groupes rebelles, ces paramilitaires ont commis des crimes de masse : Massacres de paysans, assassinats de leaders populaires et de syndicalistes, disparitions forcées d’opposants politiques. Ces violations des droits de l’Homme ont été commises grâce à la complicité de larges secteurs de l’appareil d’Etat et de la classe dirigeante colombienne. Comment ces escadrons de la mort sont apparus ? Quels étaient les objectifs de la politique de terreur de ces groupes paramilitaires ?

Ce documentaire se propose d’explorer cette violence d’Etat.

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Série Terreur d'Etat 3/4

Colombie : le combat des victimes du paramilitarisme

Construire la paix, exiger la justice

Le 26 septembre 2016, le gouvernement colombien et la guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) signaient un accord de paix pour mettre fin à plus d’un demi-siècle de conflit armé. Une guerre longue et particulièrement cruelle pour la population. Si les crimes de la guérilla sont connus, ceux commis par les forces de sécurité alliées à des groupes paramilitaires d’extrême-droite sont bien souvent méconnus. Ils représentent pourtant les deux tiers des violations des droits de l’Homme commis dans le pays. Car, sous prétexte de lutter contre les groupes rebelles, ces paramilitaires ont commis des crimes de masse : Massacres de paysans, assassinats de leaders populaires et de syndicalistes, disparitions forcées d’opposants politiques. Ces violations des droits de l’Homme ont été commises grâce à la complicité de larges secteurs de l’appareil d’Etat et de la classe dirigeante colombienne. Comment ces escadrons de la mort sont apparus ? Quels étaient les objectifs de la politique de terreur de ces groupes paramilitaires ? Ce documentaire se propose d’explorer cette violence d’Etat.

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Série Terreur d'Etat 4/4

Le Centre Primo Levi,

vivre après la torture

Soigner les âmes et les corps torturés. Paroles de thérapeutes.

A Paris, le centre Primo Levi vient en aide aux rescapés du terrorisme d’état, aux victimes d’arrestations arbitraires et de torture.

Si l’on ne peut guérir des séquelles de la torture, il est possible d’apprendre à vivre avec en maîtrisant les effets du traumatisme.

Ce documentaire tourné aux côtés de l’équipe du centre Primo Levi aborde la question de la lente et difficile reconstruction des victimes. Médecin, psychothérapeute, assistant social.

Les membres de l’équipe du Centre nous livrent leurs expériences.

Ils nous racontent leurs relations avec leurs patients, nous confient les difficultés de leur travail mais aussi les joies et la beauté des rencontres avec les survivants.

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Sur les docks - France Culture

Le combat des Fralib, la démocratie au cœur de l’entreprise

C’est l’histoire des Fralib , comme on les a appelés durant leurs 1.336 jours de lutte : 76 ouvriers qui travaillaient à Gémenos, près de Marseille, dans une usine de conditionnement de thé aromatique, fabriquant notamment le Thé Eléphant. A l’été 2010, ils apprennent que leur usine va fermer sur décision de la multinationale anglo-néerlandaise Unilever. La direction organise le transfert de la production en Pologne. Cet été là, les salariés de Fralib décident d’entrer en résistance. Ils occupent jour et nuit leur entreprise pour empêcher le transfert des machines, multiplient les manifestations, rédigent des pétitions, appellent à boycotter les produits d’Unilever et se lancent dans une bataille judiciaire contre un groupe mondial pesant 46 milliards d’euros de chiffre d’affaires et employant 170 000 salariés.

Au cours de ces trois ans et demi de lutte, les salariés de Fralib vont progressivement élaborer un projet alternatif à la mort programmée de leur usine. Ils imaginent la création d’une SCOP, une société coopérative et participative, pour relancer l’activité du site.

Par trois fois, la justice annule le plan social présenté par la direction. En mai 2014, le géant de l'agroalimentaire cède sur les revendications des salariés. La direction d’Unilever et les syndicats de Fralib signent un accord de sortie de conflit.

Si une SCOP est une entreprise soumise comme les autres à l’impératif de rentabilité, elle bénéficie en revanche d’une gouvernance démocratique et d’une répartition des résultats favorisant la pérennité des emplois.

La lutte des Fralib questionnait la marche inhumaine de la mondialisation en refusant la destruction des emplois d’une usine rentable. Leur coopérative ébauchera sûrement des réponses, de nouvelles réponses pour penser l’entreprise autrement.

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